« La conversation narrative invite la personne à explorer des territoires inconnus à la recherche des clefs d’une nouvelle histoire à écrire. une histoire qui reconnecte la personne avec ses profondes aspirations, ses valeurs et ses rêves. Une histoire qui libère au lieu d’enfermer »

Un état d’esprit,
enseigné en France depuis 2004

Créées en Australie et en Nouvelle-Zélande, par Michael White et David Epston, il y a une trentaine d’années. Réunissant dans le monde une forte communauté de praticiens et de chercheurs, les pratiques narratives sont enseignées en France depuis 2004. La thérapie narrative fait son apparition en France à l’initiative de Médiat-Coaching qui a fait venir Michael White en France entre 2004 et 2007. La Fabrique Narrative de Pierre Blanc-Sahnoun a très largement contribué a faire connaitre l’Approche Narrative en France jusqu’à aujourd’hui encore.

Le Bain Australien aujourd’hui
sur nos terres

Les aborigènes d’Australie sont les 1ers humains connus à avoir peuplé la partie continentale. Leur histoire est riche, leur culture subsiste et intrigue. En 1788, l’Australie était peuplée par 250 tribus, occupant tout le continent, chacune avec sa propre langue, ses lois et ses frontières tribales ; c’est la plus ancienne culture survivant sur terre. Leur culture est orale et très artistique. On a retrouvé de nombreuses peintures rupestres, sur des écorces d’arbres par exemple. Les dessins leurs permettaient notamment d’expliquer aux enfants la nature mais aussi leurs légendes.

Le temps du rêve est le thème central de la culture des Aborigènes d’Australie. Il explique les origines de leur monde, de l’Australie et de ses habitants. Selon leur tradition, des créatures géantes, comme le Serpent arc-en-ciel, sont sorties de la terre, de la mer ou du ciel et ont créé la vie et les paysages australiens. Leurs corps géants ont créé des fleuves et des chaînes de montagne mais leur esprit est resté dans la terre, rendant la terre elle-même sacrée aux peuples indigènes. (source wikipédia).

Les sources de l’Approche Narrative

Michael White s’est formé dans les années 1980 au Centre de Thérapie Brève de Palo Alto.
Il reconnaissait également les influences suivantes : 

> G. Bateson et son concept de « double description » : si le problème a de l’influence
sur la personne, la personne ou la famille exerce également une influence sur la vie du problème;
> Le modèle de Palo Alto sur la déconstruction des problèmes à partir du blocage
des tentatives de solutions
> Jacques Dérida, Michel Foucault, Pierre Bourdieux, philosophes de la déconstruction
> Gilles Deleuze et sa suggestion d’aborder les problèmes comme des « multiplicités dispersées »
> Jérôme Bruner pour qui le sens des choses ne se construit pas dans le cerveau mais est donné
par la culture> Barbara Myerhoff pour qui l’identité est une construction sociale
au sein d’une communauté d’appartenance.
> Lev Vygotski, créateur du concept de « zone proximale de développement »,
et pour qui les interactions sociales sont primordiales dans un apprentissage.
L’apprentissage est favorisé par l’étayage (une relation de protection).

Les champs d’application
de l’Approche Narrative

La thérapie narrative de Michael White et David Epston a été appliquée, à ses débuts, au champ de la thérapie familiale pour s’étendre par la suite au traitement des traumatismes, des désordres alimentaires (anorexie/boulimie), de la schizophrénie, des dépendances, du deuil, de la violence conjugale. Michael White est également connu pour son travail auprès de diverses communautés (aborigènes de la Nouvelle Galles du Sud, rescapés du Rwanda, conflit des Trois-Nations à Toronto…). La thérapie narrative deviendra par la suite « Pratiques narratives » ou « Approches narratives » au fur et à mesure de son investissement dans de nouveaux champs d’action tels que le coaching en entreprise, le travail social, l’éducation, la thérapie individuelle et familiale et de nombreux métiers liés à l’accompagnement.

Le client est celui qui sait

La vie doit donc être considérée avant tout du point de vue de celui qui en fait le récit. Les « réalités » sont construites socialement à partir des modes habituels d’interaction, d’alimentation, de logement, de transport, d’éducation. Au fil du temps les individus finissent par oublier que ce qu’ils perçoivent de leur «réalité» n’est que le fruit des constructions mentales de leur communauté. Ces constructions deviennent des histoires qui véhiculent des normes et des dogmes (valeurs et croyances, coutumes, institutions, règles et lois) et qui exercent un pouvoir ou contrôle socio-culturel invisible.